Ciels de traîne
On entend cette expression : ciel de traîne, en écoutant les bulletins météo. J'aime bien ces mots.
Je n'avais jamais vraiment cherché à en connaître le sens.
J'avais imaginé qu'un ciel de traîne était un ciel changeant doucement, où étaient dispersés quelques nuages deci-delà... qu'on pouvait y voir des formes évanescentes, s'étirant jusqu'à disparaître : un crocodile qui perd petit-à-petit sa queue, un profil au nez qui s'allonge jusqu'à se détacher, un lapin, un nuage, deux nuages et puis le bleu du ciel à l'infini...
Eh bien, en fait, non. Ce n'est pas ça du tout.
C'est un ciel d'après perturbations, un ciel changeant avec des bouleversements résiduels dûs à la perturbation qui laisse traîner quelques derniers relans...
Rien à voir avec la tranquillité,
la contemplation
ou la rêverie, couché dans l'herbe !
Je garde quand même ma définition personnelle dans un coin de la tête...