La safranière de la Braunhie
Où que c'est-y qu'on est allés ?
A dix minutes à peine du Bois de Faral, près de la forêt de la Braunhie, dans une safranière.
La floraison se fait en octobre...
On y était le week-end dernier, mi-novembre donc...
Y avait plus rien du tout à voir, pour ainsi dire !
C'est ce qu'on appelle une organisation de dernière minute, ou plus simplement une organisation foireuse... Je ne sais même pas si on peut vraiment parler d’organisation.
Safran joliment fleuri
Donc, les fleurs de cette photo... ben c’est bien du safran du Quercy, mais elles ne représentent pas ce que l’on a observé pendant notre visite...
Cela dit, c'est plus sexy qu’une photo des pousses de safran en novembre, qui ressemblent à de l'herbe... de l'herbe verte... Pas du tout évocatrices de l'épice précieuse, d'un beau roux orangé qui va vous donner chaud au cœur et faire frémir vos papilles !
Alors j’ai choisi cette photo.
Nous avons rencontré un homme
Ce n’est pas parce qu’il n’y avait rien à voir, que Pierre Lepont n’avait rien à nous montrer et surtout rien à nous dire.
Olala, non !
Il nous a parlé pendant plus de deux heures, avec passion, de son métier, de ses inconvénients et de ses avantages, de ses outils et des moyens à mettre en œuvre. Il nous a expliqué tellement de choses de manière si passionnée, qu’il en a été passionnant.
Nous allions visiter une safranière et nous avons rencontré un homme.
La transmission d'une expérience au profit de tous
Il dit tout, partage tout son savoir, organise des conférences pour les gens qui s’installent dans ce métier, pour ceux qui sont en difficulté. Il a réussi avec son épouse à isoler un bulbe qui produit des pistils de safran beaucoup plus gros et qui du coup, engendre moins de travail à la récolte.
Et il transmet, transmet, transmet…
On aurait presque envie de cultiver le safran quand on le quitte…
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